jeudi 29 janvier 2015

Merci à tous pour vos commentaires instructifs !

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lundi 26 janvier 2015

Enthanasie du Lycée Blaise Pascal : Le relais des médias

Les articles de l'yonne républicaine :

Lundi  midi : http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pays/centre-yonne/2015/01/26/mobilisation-devant-le-lycee-blaise-pascal_11305185.html

Lundi soir : http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pays/centre-yonne/2015/01/26/francois-patriat-annonce-la-fermeture-du-lycee-blaise-pascal-en-2016_11305260.html

L'article de France 3 Bourgogne :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2015/01/26/migennes-le-lycee-technique-blaise-pascal-fermera-en-juin-2016-640143.html

Merci pour ce relai médiatique.

Migennes en danger : l'euthanasie anoncée officiellement




Dix intervenants dont le président Patriat et M le Recteur d'académie pour nous annoncer la fermeture du lycée en juin 2016.

Étrange cette façon de venir en troupe pour annoncer une si bonne nouvelle !!!

Comment ? ça n'est pas une bonne nouvelle ? Mais bien sûr que si !

Vous auriez entendu le président de région, que je nommerai désormais Monsieur Le Président tant son égo et sa condescendance nous ont aveuglé, nous expliquer (et bien oui, nous avons besoin d'explications détaillées nous, on n'a pas les moyens intellectuels de réfléchir par nous même :) ) combien cette décision allait soulager et assainir les finances de nos concitoyens et combien cela allait former nos jeunes de s'ouvrir à d'autres horizons quand ils seraient obligés de se déplacer pour aller au lycée de Joigny ou à celui d'Auxerre !

L'argumentaire patriatesque : 

Quand un lycée qui accueillait quelques 450 élèves il y a 10 ans mais dont les formations , pour des raisons qui nous semblent encore aujourd'hui obscures (quoique beaucoup moins du coup ! ) , ont été enlevées, vidées, supprimées, Monsieur Le Président nous argumente "Comment vais-je dire à mes administrés que je vais dépenser leur argent pour 70 élèves ? "

 Petit rappel de l'hémorragie :
  • Une section d'outilleurs et une section de productiques (mécanique générale, tournage, fraisage, montage, etc ...) dont le bassin d'emploi ( important ) est Brienon-Migennes, et pour lesquelles les patrons d'entreprises locales nous demandaient des élèves, AVANT qu'ils n'aient leur BAC, ont été déplacées à Sens. Il a fallut investir de grosses sommes pour financer le matériel nécessaire à la nouvelle installation. Si mes informations sont bonnes, une de ces sections comporte 2 élèves désormais et l'autre se meurt à petit feu. Et hop ! 50 élèves en moins à Migennes et un investissement de l'argent public dont l'efficacité reste douteuse.

  • Une section tertiaire supprimée : on nous a affirmé que les besoins en emploi ne justifiaient plus cette formation quand des piles de demandes d'orientations affirmaient le contraire. Mais qu'à cela ne tienne, l'équipe pédagogique a conçu, de toutes pièces, une formation complémentaire niveau BAC+1 (une FCIL) intitulée "Formation Complémentaire Webmaster". En effet, les PMI et PME du secteur avaient des besoins spécifiques en personnel qualifié pour s'occuper de l'entretien basique de leur petit parc informatique et créer ou entretenir un site web sans avoir les moyens de payer un sous-traitant. Elle nous a été accordée fin mai pour un recrutement se terminant fin juin. Nous avons tout de même accueilli une douzaine d'élèves tous ravis d'avoir cet atout pour trouver du travail. Pour l'année suivante nous avions 24 dossiers d'inscription ....... section fermée sans raison. Et re-hop, 24+24 = 48 élèves en moins à Migennes.
  •  Qu'à cela ne tienne, les collègues de tertiaire ont décidé de se remettre en question, de se re-former et de s'adapter à la demande en créant deux sections plus porteuses d'emploi. Les années suivantes, les sections ont été "allégées". Nous avons donc adapté la seconde afin qu'elle puisse accueillir des élèves dont le projet était encore mal défini : une seconde de détermination expérimentale porteuse de nombreux espoirs ( qui sera prochainement ouverte à Auxerre, d'ailleurs ....). Et re-re-hop, encore 12 élèves de moins.
  • Les sections de 4ème et 3ème technologique ont été supprimées au niveau nationale, mais la population locale d'élèves en grande difficulté étant la même, nous avons ouvert une 3ème préparatoire à l'apprentissage afin, encore, de nous adapter. Et paf une 4ème en moins  : 18 ou 24 élèves en moins !
  • Toujours motivés (et oui, cela semble fou non ?) nous avons monté de toutes pièces une section de pré-apprentis ( DIMA puis CPA puis re-DIMA) pour ne laisser aucun élève sur le carreau, en leur proposant une mise à niveau et un tremplin vers l'apprentissage, afin de leur garantir un succès lors de leur CAP en apprentissage.
  • Et pour essayer d'endiguer cette hémorragie orchestrée, nous avons monté plusieurs projets : conscients qu'une section microtechnique  sans queue ni tête allait voir son recrutement s’affaiblir, nous avons proposé d'accueillir un BTS microtechnique ainsi qu'un CAP correspondant. Cela aurait permis de proposer tout le panel de diplôme de la filière et de diplômer un maximum de jeunes. Ces projets nous ont été refusés.
Résultat des courses : plus que trois classes de tertiaire (70 élèves), trois classes de microtechnique (65 élèves) une troisième (24 élèves), une DIMA (16 élèves) et une classe d'AMS (environ 15 élèves).

SOMME ? 190 vous allez me dire ! Et bien non !!

Si on enlève les 2nde micro (recrutement gelé cette année par les instances suite à l'incendie), les 3èmes ( pourquoi on ne les comptes pas ? Parce que ce sont des collégiens bien sûr !) , les DIMA : on les compte pas non plus, MDR, les AMS : ils ne comptent pas non plus, re-MDR et enfin les deux autres classes de microtechnique  : ben oui, sans secondes, les autres élèves ont beau être là, ils ne comptent plus, re-re-MDR, il ne reste effectivement que 70 élèves.

Il faut avouer que les compétences en mathématiques de Monsieur Le Président sont impressionnantes !

Il faudrait investir quelques 4 millions d'euros pour rétablir le plateau technique, pour si peu d'élèves, on ne peut pas se le permettre, nous dit Monsieur Le Président en substance.

Ah bon ....

 Les collègues de l'industriel, uniques spécialistes de cette section dans toute la Bourgogne, se sont penchés sur le problème : une adaptation des locaux existant ainsi qu'une construction de taille bien plus modeste que les ateliers brûlés ET implantés à un endroit différent sont largement suffisants pour accueillir la formation.
 Ah bon !!!!! Et oui !

Cela fait 10 ans que tous les collègues alertent les instances sur l'état déclinant des ateliers et du risque d'incendie et de sécurité grandissant. Plusieurs projets ont vu le jour, nous avons même vu les panneaux d'annonce de chantier plantés dans la pelouse !!!!! Le budget avait été voté à l'époque !
Ah bon !!!! Et oui !

Il aurait été sûrement moins coûteux de rénover à l'époque que de reconstruire une fois que l'inévitable se soit produit non ?
"Oui, mais c'est un incendie criminel" nous a rétorqué Monsieur Le Président, avant d'enchaîner "ils auraient brûlé de la même manière" .......
Un, il aurait été poli, juste poli, de nous informer que l'incendie était d'origine criminelle.
Deux, brûle-t-on aussi facilement un bâtiment neuf, qu'un bâtiment qui a plus de 50 ans ?
Trois, entre-t-on aussi facilement dans un bâtiment rénové (pénétrabilité, alarmes d'intrusion neuve, etc ....) que dans un vieux ?

ATTENTION tout de même, cet argument n'est pas politique : Monsieur Le Président précise qu'il n'est pas là en tant que politicien...
Ah bon !!!! Et oui !

D'autres arguments nous ont été servis pendant 2 heures, tous aussi intéressants .....
 Allez !!! un petit dernier !!

Il dit en substance : En vous accrochant au Lycée de Migennes, vous favorisez le comportement sédentaire des élèves, il faut leur offrir la chance de pouvoir se déplacer et de découvrir d'autres horizons.

Donc, les élèves originaires de Migennes et alentours doivent prendre le TER ou le bus vers d'autres villes pour apprendre à être mobiles, oui oui oui ..... Mais les élèves de Joigny, de Sens ou d'Auxerre, eux n'en ont pas besoin, c'est évident !!
Ah non ????? Et si !!

Je conclurais cet article rapidement : une fois qu'on a entretenu l'hémorragie et scié les pattes d'un cheval, on peut dire facilement "Il n'est pas raisonnable d'investir autant d'argent pour le remettre sur pieds". Oui c'est vrai, le recrutement à Migennes a été étouffé, les sections ont été saignées, on nous a scié les pattes et on vient nous dire en grande pompes que nous n'y comprenons rien et qu'il est décemment impossible de le maintenir.

Vous venez donc fermer le lycée avec un argumentaire générique maintes fois entendu lors des précédentes fermetures en Bourgogne et ailleurs et vous vous attendez à ce que l'on soit d'accord, à ce que nous n'ayons pas réfléchit sérieusement à la question.
OK . D'accord . Mais nous tenons à le dire clairement : nous ne sommes pas dupes, ni idiots. Et nous nous sentirons toujours, et malgré vous, au service de la population locale, au service de notre pays, au service des élèves.
 
Les "ploucs" du collectif pour la défense du lycée Blaise Pascal.

vendredi 23 janvier 2015

Migennes en danger : Etape 7

INQUIÉTUDES A MIGENNES : MOBILISATION DEVANT LE LYCEE 

LUNDI 26 A 9H30 !!!

Comme vous l'avez certainement lu en page 8 du dernier journal académique, le Lycée professionnel Blaise Pascal de Migennes dans l'Yonne est en situation plus que délicate et encore plus depuis l'incendie de mai 2014 qui a détruit l'atelier de microtechnique.

Depuis la rédaction de l'article par Moïse MULLER (enseignant du LP Blaise Pascal), la situation ne s'est pas améliorée. François PATRIAT et le recteur de l'académie se rendent lundi 26 janvier dans cet établissement et les collègues ont appris de sources sûres qu'ils venaient annoncer la fermeture du lycée.

Les collègues se sont déjà mobilisés depuis la rentrée 2014 :
- début novembre : courrier au recteur, à l'IA, à François Patriat et au maire de Migennes.
- mi-novembre : le SNEP contacté par un professeur interpelle le rectorat lors d'une réunion/commission….
- fin novembre une entrevue proviseur / rectorat /région confirme les inquiétudes des personnels
- début décembre : une partie du collectif est reçue en mairie de Migennes + article dans l'Yonne républicaine
- mi-décembre passage FR3 Bourgogne, France Bleu Auxerre
- 18 décembre venue avortée du recteur et de Patriat
- fin décembre : lettre de l'ex maire F.Meyroune adressée à François Patriat
- 09 janvier audience rectorat

Pour LUNDI 26 JANVIER, voici ce qu'ils ont prévu :

- appel ce vendredi 23 juin dans la presse (Yonne Républicaine + France Bleu) à mobilisation la plus large devant le LP lundi à 9h30 (http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pays/centre-yonne/2015/01/23/lycee-blaise-pascal-les-enseignants-appellent-a-la-mobilisation-lundi_11302059.html)
- des banderoles sont prêtes
- personnels a prévu de porter des vêtements noirs et de refuser d'être reçus séparément comme cela est prévu ( d'abird proviseur, puis profs, puis personnel).
- Une majorité d'élèves sont prévenus et n'iront pas en stage lundi afin d'être la.
-Les élèves du BAC PRO accueil" ont contacté TF1 et BFMTV par téléphone et mail.
- Assemblée générale avec les parents attendus pour la réunion parents-professeurs le soir même 17h

A mon sens la CGT Educ'Action ne peut que déplorer et combattre cette fermeture du LP BLAISE PASCAL de MIGENNES qui sera vraisemblablement annoncée lundi !

Courrier d'un ami : MERCI à lui!!!

jeudi 22 janvier 2015

Migennes en danger : étape 6

M le Recteur et M le Président de Région s'annoncent au Lycée Blaise Pascal de Migennes lundi 26 janvier 2015 pour une réunion avec le personnel du lycée …..

Cela est bienvenu de venir nous mettre au courant des décisions prises quant à l'avenir du lycée quand on connaît l'historique de la communication entre les instances exécutives et nous-même....

Plusieurs courriers et sollicitations de rencontres ont été envoyés depuis septembre 2014. Jamais aucune réponse ne nous a été retourné. Pas même un accusé réception sauf de la part de la mairie...

Pourtant, lors des réunion de mai et juin 2014, on ( Mme l'inspectrice d'académie, le délégué de la région et autres responsables) nous avait promis de nous mettre REGULIEREMENT au courant des avancées des projets ; voire même de nous faire participer aux réunions de travail en tant que ressource d'information technique et de proximité PRECIEUSE pour la prise de bonne décision.

Peut-on dire que l'on frise l'incorrection et le mensonge ? Je laisse la question au jugement des lecteurs.

Je ne ferai part que de quelques réflexions :

Mme la ministre dit en substance : l'école est là pour transmettre les valeurs de la république et de la laïcité.
A Migennes, qui va s'occuper de l'éducation socio-culturelle de cette population d'adolescents qui vit au sein des communautés ethniques et religieuses nombreuses et importantes et qui sont issus de familles économiquement et culturellement modestes ou défavorisées ?

La future région Bourgogne-Franche-Comté est étendue et elle comporte deux grands axes économiques et géographiques : l'axe Ext-Ouest qui alimente un lien avec l’Allemagne, la Suisse et les autres pays limitrophes et l'axe Nord – Sud qui relie Lyon à Paris.

Ce qui me fait me poser quelques questions :

  • Est-ce un bon choix éducatif, économique et stratégique de concentrer toute la microtechnique à Besançon ?
  • Est-ce un bon choix d'investir dans cette filière d'excellence chère à toutes les entreprises des nouvelles technologies, de la robotique de la mécatronique et de leurs dérivés sans penser à son rayonnement dans l'axe Paris- Lyon ?
  • Quelle est l'étendue de la population d'élève que l'on espère intéresser si un second pôle microtechnique n'existe pas entre Mâcon et Sens ?
Certes, on pourrait penser à garder cette filière dans l'Yonne (qui en a gravement besoin) et la déplacer dans une des grosses structures présentes à Joigny, Auxerre ou Sens. Mais cela me pose également quelques questions :

  • Quel épanouissement peut-on espérer pour la microtechnique si elle est installée au milieu d'autres filières industrielles pour lesquelles le matériel, l'environnement technique les besoins éducatifs sont différents ?
  • Comment mettre en lumière cette richesse éducative et économique si elle est noyée au milieu de 5 ou 6 autres filières ?
  • Deux autres filières ont été déplacées de Migennes à une grande structure éducative : les deux sections Migennoises de mécanique générale. Le résultat : deux sections qui végètent ( 2 élèves pour l'une d'entre elles??!!) et qui disparaissent. Alors, quel avenir pour la microtechnique si elle aussi est déplacée ?
  • Et enfin, quelle part de la population d'adolescents issus des 3 ou 4 collèges du bassin décidera de faire le trajet vers Auxerre ou Joigny pour poursuivre les études ?
  • Combien d'élèves, issus de familles économiquement modeste feront le choix du lycée professionnel hors de Migennes alors que l'apprentissage leur fournira, au contraire, une une rentrée d'argent non négligeable ?

Mme la ministre rajoute « l'école est en quelque sorte la caisse de résonance de la société » ; je pose donc la question, quel écho résonnera à Migennes ?

Moïse


lundi 12 janvier 2015

Migennes en danger : étape 5

Réunion à la Dasen 89 de ce vendredi 9 janvier 2015 :


- Nous avons donc été reçus par Mme Partouche (Dasen 89) qui nous a assuré de son soutien quelle que soit la décision prise quant à l’avenir du lycée.
- Pour elle, il n’y a que 2 alternatives : le maintien de l’établissement ou la fermeture du lycée (elle n’a pas évoqué par exemple la seule éventuelle fermeture de la filière microtechniques).
- Elle nous a bien précisé qu’elle avait déjà évoqué ce sujet avec le recteur mais qu’elle n’avait aucune information à nous donner, bonne ou mauvaise…. Elle n’en sait rien à l’heure qu’il est nous dit-elle !
- Le recteur voit aujourd’hui des personnes de la Région pour un tout autre sujet.en parleront ils ? Si ce n’est pas aujourd’hui, cela devrait être très prochainement.
- Elle doit envoyer un mail au recteur dans la journée pour lui faire part de notre rencontre, et a bien conscience que le fait d’être dans l’inconnu quant à l’avenir du lycée nous met dans une situation inconfortable.
- Elle doit faire remonter au recteur également le fait que nous aimerions être davantage intégrés à  ces différentes réflexions au  niveau de l’avenir proche du lycée.
- Evidemment, nous serons les premiers informés dès qu’une décision aura été prise…


PS : à l'heure où le monde entier se rend compte que la misère sociale et culturelle est ignominieusement utilisée afin de détourner les doutes et questionnements de certains jeunes pour les transformer en barbares, à l'heure où certains ont été jusqu'à penser que la liberté d'expression était une forme de mécréance à éliminer, je dis qu'il est urgent, voire vital, de préserver les lieux d'enseignement, de culture et d'éducation de proximité au lieu de parquer nos jeunes dans des mégastructures qui génèrent, systématiquement, des creusets claniques propices à la manipulation.
Mais ça n'est que mon avis .......
PS2 : une cité scolaire aux 2000 élèves est-elle plus "humaine" qu'une ferme aux mille vaches ?

Migennes en danger : étape 4

MERCREDI 31 DÉCEMBRE 2014, Lettre au Président de la Région Bourgogne

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur d’attirer, une nouvelle fois, votre attention sur le lycée Blaise Pascal de Migennes. Le spectre de la fermeture pure et simple hante les personnels, les élèves et leurs parents, la population, et naturellement les élus du Migennois. Récemment le conseil municipal de Migennes a voté une motion, à l’unanimité moins une voix (celle du seul élu socialiste), demandant une réunion de toutes les parties, direction du lycée, équipe enseignante, personnel technique, élus locaux et régionaux, Etat, pour faire le point de la situation et envisager l’avenir. Elle rappelait également les attentes de la ville. Cette rencontre n’a pu se tenir en décembre, alors qu’elle était programmée.

L’existence de ce lycée professionnel est très importante pour le Migennois, mais au-delà pour le département et la région. Il est un outil rénové récemment, sauf pour ses ateliers techniques, et pourrait accueillir beaucoup plus d’élèves qu’il n’en accueille aujourd’hui, si la décision de créer de nouvelles sections de formation était prise par le Rectorat. Un établissement de ce type tranche avec les « gros » lycées parce qu’il est à taille humaine et permet aux professeurs et à l’administration d’être au plus près des élèves. C’est une chance, notamment pour le travail individualisé. Le lycée B.Pascal est un atout pour notre territoire qui souffre durement de la crise et qui a besoin d’outils efficaces pour donner à la jeunesse une formation lui permettant d’entrer dans les meilleures conditions dans la vie active. Les entreprises locales sont demandeuses de formations techniques qui pourraient être mises en place dans ce lycée. Ainsi, non seulement il est nécessaire de pérenniser l’établissement à Migennes, mais il faut le développer avec de nouvelles sections et filières, industrielles en particulier. C’est le vœu contenu dans la motion du Conseil Municipal de Migennes. Ce vœu était accompagné de la volonté de voir rapidement reconstruits les ateliers techniques, ravagés par un incendie en mai dernier. Une reconstruction à neuf était prévue dans le projet initial de rénovation du lycée. En effet, il y a quelques années, le Conseil Régional avait inscrit une somme de 2,650 millions d’€ pour ce faire. Cette inscription budgétaire semble avoir été supprimée. Seuls 500 000 euros sont inscrits pour les besoins immédiats.

Cette situation génère beaucoup d’inquiétudes. Plus encore, quand on lit dans la presse départementale qu’un accord de financement de 200 millions d’euros a été signé entre la Bourgogne et la Franche-Comté et la Banque Européenne d’Investissement et que le nom du lycée n’apparaît pas. Cet accord permettra de financer la modernisation de lycées et de centres de formation. 46 lycées sont concernés pour la Bourgogne, selon l’Yonne Républicaine du 26 décembre. Je n’ai rien lu concernant le lycée de Migennes dans les documents mis en ligne, en particulier dans le programme d’investissement bourguignon pour les lycées et centres de formation.

Il est urgent, Monsieur le Président, de répondre et de dire la vérité sur les intentions du Conseil régional aux partenaires du lycée Blaise Pascal de Migennes, à la population. Evidemment, vous l’imaginez, si vous annonciez une mauvaise nouvelle qui impliquait la fermeture de l’établissement, vous provoqueriez une terrible déception dans la population de la ville et de tout le territoire. J’ajoute qu’une profonde colère s’emparerait des électeurs de gauche qui n’ont pas voté pour le démantèlement du service public de l’Education Nationale. Dans cette hypothèse, je serais de celles et ceux qui appelleraient à la résistance pour que le Conseil Régional soutienne notre établissement.

J’attends, impatiemment, une réponse positive à ces demandes et vous adresse, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

François Meyroune ancien maire de Migennes

Par FRANCOIS MEYROUNE dans ville de Migennes

Migennes en danger : étape 3

Lycées de l’Yonne : Migennes : inquiétude du personnel du lycée technique Blaise Pascal qui craint sa fermeture


L'incendie qui avait ravagé l'établissement en mai dernier, et détruit les ateliers de microtechnique risque d'entraîner la fermeture de cette filière, et de compromettre l'avenir du lycée faute d'effectifs suffisants.

Le personnel du lycée Blaise Pascal craint la fermeture définitive de l'établissement. En septembre dernier, la rentrée s'est faite sans classe de seconde, faute d'outillage. En mai dernier  l'incendie qui avait ravagé les 1000 m² d'ateliers de microtechnique du lycée, avait détruit des machines à commandes numériques, des ordinateurs et les imprimantes 3D tout neufs.
Le personnel souhaite réimplanter l'atelier dans la partie du bâtiment qui avait été épargné par l'incendie, mais la réouverture de la filière nécessitera d'importants investissement pour renouveler le parc d'équipements. Le Conseil régional qui finance les travaux des lycées et continue de travailler sur ce dossier, fera connaître sa décision en janvier prochain.



Le 16/12/2014 sur le site de radio http://radiostolliahc.fr/

Brienon craint de perdre le placement de son collège en réseau de réussite scolaire.
Ce qui était auparavant appelé ZEP. Hier, la très grande majorité des enseignants,
plus de 90% ont fait grève alors que la nouvelle doit tomber Mercredi.
***
Pas loin à Migennes, un lycée craint tout bonnement pour son avenir… Le Lycée Professionnel Blaise Pascal.
En Mai, son atelier est parti en fumée, suite à un incendie.
Depuis, pas de réhabilitation, et surtout, un recrutement gelé pour deux classes.
Dans ce lycée à taille humaine, moins de 200 élèves, on craint que ça débouche sur des fermetures pour la prochaine rentrée.
Le personnel encadrant s’organise aujourd’hui via un collectif : Moïse Müller, enseignant en mathématiques et sciences… en fait parti.
Écouter Moïse Muller :


La mairie de Migennes a prêtée une oreille attentive aux craintes du collectif.

Moïse Muller déplore par contre le manque de dialogue avec l’Académie et le Conseil Régional,
ce qui laisse place à toute forme de supposition, à des rumeurs entendues ailleurs…
Écouter Moïse Muller :






A cet instant, ni l’Académie, ni le Conseil Régional n’ont répondu à nos demandes d’informations.

Migennes en danger : étape 2

Incertitudes sur le sort du lycée Blaise-Pascal, incendié en mai


Le recrutement des secondes dans la filière microtechniques, qui se servait de cet atelier, a été gelé pour la rentrée de septembre 2014. Rien n’indique qu’il n’en sera pas de même en 2015 : aucun aménagement n’est pour l’instant programmé pour permettre un retour à la normale.

Le personnel de l’établissement et les élus de Migennes craignent donc de voir l’effectif du lycée fondre, ce qui pourrait, selon eux, aboutir à la fermeture de l’établissement. « Si nous ne recrutons toujours pas dans la filière microtechniques, nous pourrions nous retrouver à 100 élèves d’ici deux ans et nous n’aurions plus de légitimité d’exister », indique un collectif de professeurs, agents et personnels administratifs de l’établissement.

Le lycée professionnel compte 156 élèves, dont 22 en première et 18 en terminale microtechniques. « Les élèves se déplacent sur les plateaux techniques des lycées Fourier d’Auxerre et Janot de Sens pour les pratiques que nous ne pouvons assurer dans l’établissement », indique la proviseure Lydia Boulay. « Les frais de transport sont pris en charge par le conseil régional ». Le personnel de l’établissement ne demande pas la reconstruction de l’atelier. « Il était vétuste et bien trop grand. Notre but est de réimplanter l’atelier dans la partie du bâtiment qui n’a pas brûlé. Au rez-de-chaussée, on dispose de salles qui ne sont pas utilisées, mais cela suppose quelques modifications », indique le collectif.

« Aucune décision arrêtée »
Le conseil régional, qui finance les travaux dans les lycées, indique que « le dossier est en train d’être examiné. Aucune décision n’est prise pour l’instant ». Même écho au rectorat : « Aucune décision n’est prise à ce jour » concernant la pérennité de la filière.

Lors du conseil municipal du 19 novembre, les élus de Migennes ont voté une motion pour demander au préfet d’organiser une réunion entre le Rectorat, la Région, le personnel du lycée et la Ville, « afin de rassurer la population de Migennes et le personnel du lycée sur l’avenir de l’établissement ».

Auteur :
Sabrina Huard
sabrina.huard@centrefrance.com


Migennes en danger : étape 1

Etape 1 : "Migennes : incendie au lycée Blaise Pascal"

Un bâtiment du lycée Blaise Pascal, abritant du matériel technique, a été détruit par un incendie, jeudi 8 mai 2014, vers 5 heures. Les salles de cours attenantes ont pu être préservées.